Sous emprise – vivre avec un pervers narcissique
Le père de mes enfants… un pervers narcissique.
✦ Les Épreuves (Mon vécu difficile, les obstacles surmontés)
Le père de mes enfants… un pervers narcissique.
C’était en décembre 2012. Une période de l’année où l’air est rempli de magie, d’attentes, et d’espoir. C’est aussi à ce moment que j’ai eu mon tout premier rendez-vous avec un homme qui, à mes yeux, frôlait la perfection.
Je ne savais pas, au début.Je croyais avoir trouvé l’amour.Il me faisait rire, il était beau, il avait ce regard qui me faisait tout oublier. Je pensais qu’on allait fonder une famille, qu’on vieillirait ensemble.
C’était en juillet, pendant la période du Lac des Nations. À ce moment-là, ça n’allait pas super bien avec mon copain. J’étais souvent seule. Un soir, mon beau-père a demandé à son fils de me sortir un peu, de me changer les idées. Jamais je n’aurais cru que cette soirée allait créer un lien entre lui et moi.
J'avais 16 ans, presque 17. Il était mon troisième amour, mais le premier avec qui j’ai réellement habité. On s’était rencontrés sur Badoo, un site de rencontres assez populaire à l’époque. Au fil de nos discussions, on a découvert un drôle de hasard : il avait été élevé par l’oncle de ma mère, celui qui habitait juste à côté de chez nous quand j’étais petite. De mes 0 à 5 ans, on s’était probablement déjà croisés sans le savoir. Le destin, parfois, a un drôle de sens de l’humour.
À 16 ans, j’ai vécu une relation qui n’a duré que quelques mois, mais qui a laissé une empreinte bien plus profonde que je ne l’aurais imaginé. Jamais je n’aurais pensé finir avec lui, encore moins perdre ma virginité dans cette histoire. Tout s’est passé si vite, si confusément, que les débuts de cette relation sont flous dans mon esprit.
Vers mes 10 ans, mon père ne s’en prenait plus seulement à ma mère, mais aussi à moi et à mon frère. La maison était devenue un endroit où nous n’avions plus notre place. La plupart du temps, nous étions confinés dans nos chambres, interdits de regarder la télévision dans le salon, de nous doucher ou même d’aller aux toilettes quand nous en avions besoin.
Mon père, un homme à la santé mentale déjà fragile…
Mon père, un homme qui aurait pu avoir un bel avenir…
Dès ma naissance, j’ai connu la stabilité éphémère d’une maison située en face de mes grands-parents maternels, sur les terres familiales. Cet ancrage n’a duré que quatre ans, avant que ma famille ne prenne la route d’une vie marquée par les déménagements successifs.
Je n’ai jamais connu la garderie, car j’ai eu la chance d’avoir mes grands-parents à mes côtés durant mes premières années. Ils ont été ma première école, mon repère, et m’ont offert un cocon rempli d’amour et de stabilité.
J’ai passé trois ans à l’école Saint-Jean Bosco, une école dont je garde de bons souvenirs. C’est là que j’ai découvert le langage des signes, car j’avais une camarade de classe sourde et muette. Cette expérience a été enrichissante et m’a permis d’ouvrir mon regard sur la communication sous une autre forme.
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Ma mère est une femme travaillante, une véritable force de la nature. Rien ne lui fait peur, et elle a toujours su jongler avec plusieurs tâches à la fois.
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Mes voisins de St-Élie, ceux qui ont donné un sens à ma vie. Ils sont devenus ma deuxième famille, mes deuxièmes parents. Je les ai connus à l'âge de 10 ans, et leur fille, du même âge que mon frère, est devenue une amie pour la vie, une sœur de cœur. Sans oublier ses deux frères. Nous étions toujours ensemble. Quand ma mère travaillait, je passais le plus clair de mon temps avec eux. Je soupais chez moi, puis retournais manger chez eux.
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Nous n’avions pas tout ce que nous voulions, comme la plupart des enfants de notre âge. L’argent se faisait rare chez moi, mais cela nous a appris à nous connecter avec la nature et à nous débrouiller avec ce que nous avions. Nos activités étaient simples : du camping, du VTT… Nous étions toujours dehors, peu importe la température.