Les signes que j’aurais aimé voir plus tôt

Je ne savais pas, au début.
Je croyais avoir trouvé l’amour.
Il me faisait rire, il était beau, il avait ce regard qui me faisait tout oublier. Je pensais qu’on allait fonder une famille, qu’on vieillirait ensemble.

Mais derrière ce charme… se cachait une autre réalité.

Avec le recul, je vois tous les signes. Ceux que j’ai ignorés. Ceux que je ne voulais pas voir. Ceux qui, aujourd’hui, me permettent d’ouvrir les yeux pour aider d’autres femmes.

✘ Il était trop jaloux, trop vite

Je croyais que c’était parce qu’il m’aimait. Mais en vérité, c’était un besoin de contrôle. Il voulait tout savoir : où j’allais, avec qui, pourquoi. Et si je ne répondais pas vite ? Il s’énervait. Il me faisait sentir coupable… alors que je ne faisais rien de mal.

✘ Il me mentait, et me faisait douter de moi

Je trouvais des messages d’autres femmes. Il était inscrit sur des sites de rencontre. Quand je lui en parlais, il retournait la situation contre moi. Il disait que j’étais folle, que je me faisais des idées. C’était moi la fautive, selon lui. Et je l’ai cru. Parce que quand on aime, on doute de soi plus facilement que de l’autre.

✘ Il me blessait… puis s’excusait

Les insultes. Les crachats. Les poussées contre les murs. Les objets lancés. Les moments de peur.
Et ensuite, les excuses. Les pleurs. Les cadeaux.
Je croyais que c’était fini à chaque fois. Mais ça recommençait toujours.

✘ Il m’a isolée de tout le monde

Petit à petit, je ne parlais plus à ma famille. Je ne voyais plus mes amies. Il disait qu’elles me montaient contre lui, qu’elles étaient toxiques.
Il voulait que je dépende uniquement de lui.
Et je l’ai laissé faire. Par amour, encore. Par peur, surtout.

✘ Il contrôlait tout

Mon argent. Mon téléphone. Mes réseaux.
Il avait mis des caméras dans la maison. Il lisait mes messages.
Il travaillait de nuit, il n’aidait jamais avec les enfants. Il disparaissait. Il mentait.
Et moi, je survivais. Pas je vivais — je survivais.

✘ Il m’a brisée lentement

Mais ce n’est pas arrivé du jour au lendemain. C’était graduel. Insidieux. Comme un poison qu’on ne sent pas tout de suite.
Un mot blessant. Un geste de trop. Puis une accalmie. Puis ça recommence.

Et tu t’habitues. Tu crois que c’est normal. Que c’est comme ça l’amour.

Mais ce n’est pas ça, l’amour.
L’amour ne te détruit pas. L’amour ne t’isole pas. L’amour ne te contrôle pas.